Croissance du chiffre d’affaires, croissance du nombre d’employés…
Pour beaucoup de dirigeants d’entreprise, la stratégie de CROISSANCE rime avec SUCCÈS.
Du point de vue de l’évaluation d’entreprise, cette relation CROISSANCE – SUCCÈS n’est pas systématique.
Combien de fois avons-nous lu des publications, vu des présentations d’entreprises se réjouissant de leur croissance ?
Dans une optique long terme de conservation des titres de votre société, la recherche de la croissance se pose généralement sans restriction.
Cependant, à l’approche d’une cession ou d’un rapprochement, la « course en avant » n’est généralement pas la meilleure option.
En effet, la recherche de la croissance peut se traduire, à court terme, par des effets négatifs sur la valeur :
- Une dette financière nette en hausse :
- La dette financière impacte directement la valeur de la société à la baisse.
- La dette financière devra être honorée par l’acquéreur sur un investissement qu’il n’aura pas choisi. Cette dette d’investissement s’ajoutera à sa dette d’acquisition, obérant sa capacité de remboursement.
- De surcroit, difficile de faire valoriser par l’acquéreur les produits futurs escompter, fruits des investissements ;
- Une détérioration de la rentabilité économique :
- L’ajout des lignes de produits / de services moins rentables que les lignes de produits et de services historiques, sur lesquelles l’entreprise a fondé sa légitimité, peut avoir pour conséquence d’augmenter le niveau de risque de la société.
A l’approche d’une cession, il est souvent préférable de modifier son mode de pensée en basculant d’une approche Croissance à une approche Valeur, en rationalisant l’existant et en limitant les risques.